« Madame la présidente, jusqu’à aujourd’hui, j’ai eu honte souvent. Je me demandais ce que j’avais fait pour être harcelée ainsi. Et je me disais souvent qu’il ne fallait pas faire une histoire de "toutes ces petites blagues" de M. Ray, comme il dit. Si vous saviez comme j’en ai souffert et comme je m’en voulais de n’être pas capable de passer au-dessus ! Qui le pourrait ? Si je n’y suis parvenue, je pense que ce sera pareil pour d’autres. Je vous le demande, madame le juge, faites-le taire, pour qu’il ne s’en prenne pas à de nouvelles personnes. Je m’exprime sûrement mal mais, du fond du cœur, je crois qu’il n’y a que cela qui pourra me rendre le sommeil ». Il y a Sandrine cette femme de 40 ans, belle, médecin, prise pour cible par le parent d’un des condisciples de sa fille, qui était devenu son patient, qu’elle n’arrivait pas à repousser.