Laure Heinich, avocate à Paris, dont j’ai déjà recensé deux ouvrages, nous livre dans ce nouvel essai, son ras-le-bol d’une institution que l’on ne peut plus qualifier de service public, d’une institution exsangue, où les hommes et les femmes naviguent au jugé. Une justice qui, certes, ne tue plus, mais qui maltraite les uns sans apaiser les autres. Il faudrait voir ce que la justice fait aux femmes et aux hommes : c’est le sous-titre de cet ouvrage.