Lottie Cunningham Wren est une avocate nicaraguayenne née en 1959.
Avocate des Miskitos, un groupe indigène, elle défend les droits de ce peuple sur ses terres et ressources. Elle a notamment lancé le processus de démarcation et d’attribution de titres de propriété des terres indigènes au Nicaragua. S’appuyant sur des instruments juridiques nationaux et internationaux, elle a fait œuvre de pionnier créant des stratégies juridiques qui ont été réutilisées par d’autres communautés indigènes. Elle s’est également opposée au projet de grand canal interocéanique, visant à relier les océans Atlantique et Pacifique, en dédoublant le canal de Panama. Ce canal couperait les terres indigènes, provoquerait leur déplacement forcé et détruirait leurs écosystèmes. Elle a aussi milité pour les droits des femmes indigènes.
Son parcours est particulier puisqu’elle était infirmière et n’a bifurqué vers le droit que dans un second temps, dans le but de défendre les communautés indigènes qu’elle soignait. Elle est l’objet de menaces constantes des grands propriétaires et industriels de son pays.
Elle vient de se voir décerner le prestigieux prix de la Right Livelihood Foundation, conjointement avec l’avocate Nasrin Sotoudeh (Iran), l’activiste Ales Bialiatski (Biélorussie) et l’avocat Bryan Stevenson (USA).
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